le lusca

Publié le par VorteX

"Le lusca, semblait-il, était une grande et dangereuse bête qui, d'après sa description, apparaît être mi-poulpe, mi-dragon. On croit qu'elle vit dans les cavernes calcaires de l'intérieur inhabité et de la côte ouest d'Andros."

C'est ainsi que le lusca fut décrit dans l'article du naturaliste Bruce S. Wright, publié en 1967 dans le mensuel canadien The Atlantic Advocate. C’est durant son séjour aux Bahamas, et c'est au bord d'un lac que le naturaliste entendit parler de cet animal par son guide qui personnellement n'en avais jamais croisé. Cependant il lui décrit cet animal comme étant doté de grands tentacules terminés par de puissantes ventouses, et qu'il était impossible de vous en défaire si le monstre vous agrippait. Particularité de ce lac il cache de profonde crevasse  appelé Blue Holes ...dans ces "trou bleu" résideraient les crabes les plus gros au monde du genre Godzillius. Principale source de nourriture supposée de cette créature. On peut s'étonner de trouver des céphalopodes dans un lac, car on ne connaît en effet aucune espèce d'eau douce ; mais ce lac devait être en communication avec la mer, puisque Bruce Wright note qu'on y trouvait de petits requins et des barracudas.

En 1947 Bruce Wright entraîna une équipe d'homme grenouille afin d'explorer ce blue hole:

"[...] J'avais amené toute mon unité voir un des plus fameux blue holes : c'était le Great Hole in the Ocean [le grand trou dans l'océan], un énorme orifice dans le fond marin, de 40 pieds [12 m] de diamètre sous 30 pieds [9 m] d'eau à environ 2 miles [3,7 Km] au sud de Rose Island. Nous avions plongé jusqu'au bord du trou où quelques âmes aventureuses avaient fait une brève descente. Cependant, j'interdis de descendre plus bas, lorsque nous vîmes des bancs de grands jacks pénétrer dans le blue hole à notre approche, mais en ressortir précipitamment dans la plus grande panique, comme si quelque chose de beaucoup plus mortel que nous-mêmes se trouvait dans le trou noir comme de la poix, au-dessous de nous.
"Nous n'avions pas de lampes et ne pouvions rien voir, mais plusieurs d'entre nous ressentirent distinctement un courant comme si un jet d'eau était éjecté du trou alors que les jacks s'éclipsaient. A la remontée, un rémora vint vers moi et tenta de se coller à ma jambe. Je lui montrai à quoi servait mon couteau -- les rémoras se rencontrent rarement bien loin de grandes créatures marines..."


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Publié dans Animal mystèrieux

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